A l’aube de ma vieillesse ...

A l’aube de ma vieillesse

Quand l'amour est là il faut savoir l'apprécier,

Mais garde-le sous ton aile et emmène-le

Vers d'autres rivages de la vie,

Qui octroient  l'espoir de vivre.

Bats-toi encore et toujours,

La vie ne vaut pas la peine d'être vécue

Si tu ne veux pas la prendre comme un rêve.

Si tu n'arrives pas à exprimer

Tes sentiments,  fais le avec des vers,

Qui conduisent vers d'autres horizons.

Mais quand l'amour est douleur

Mon cœur palpite alors.

Tu me caresses pour calmer mes ardeurs,

Tu te livres à moi, et mon âme

S'incline vers toi, l'amour est roi.

Quand je serai à l'aube de ma vieillesse,

Je serai sous des millions d'étoiles éteintes.

Nos deux cœurs enlacés

Nous prennent à l'aurore de notre vie.

Un tel mirage nous est apparu,

Pour faire planer nos regards,

Et je m'émerveille quand tu ris.

L'amour et la complicité,

Entre nous deux vont se libérer,

Haut en couleurs, cet amour pour toi

Va vers d'autres lieux de l'Atlantique,

Où d'autres ombrages s'obstinent.

La vie est pleine de courage,

Il faut aussi savoir s'amuser

Comme le font tous les enfants.

Laissons libre cours à notre imagination...

Par ta bonté dans toute son immensité,

Sur la pointe avancée de ton rivage,

Mes bras s'ouvrent pour t'accueillir,

Comme une porte qui s'ouvre vers l'infini.

Vers quelle autre course lointaine irai-je

Pour me reposer près de toi,

Près du grand soleil levant.

Je suis encore un vieux fou d'amour,

Je serai là encore demain,

Pour m'envoler vers d'autres horizons verdoyants,

Vers d'autres désirs. Tu planes sur moi ?

D'un regard,

Auteur Françoise Le Vaillant