Les sanglots longs
Comme toutes les nuits
Je reste seul
Accroupit sur mon lit
Envoyant les plaintes sanglotées,
Dans la poussière de mes larmes,
Tombant de mes yeux
Et les gouttelettes répandissent,
Mes yeux voilés,
Comme de goutte de rosée,
Oh visage amer, triste et mélancolie,
Seul j’entends respirer
Mon cœur, battant en moi,
Comme un souffle d’air,
Caressant mes épaules dénudées,
Laissant apparaitre mes bretelles
De soie, cachant mes épaules
Au froid de l’aurore, je reste là encore
A imaginé ces nuits, loin de tes bras,
Et ma longeant paisiblement
Sur ces draps humidifier de pleur,
De ces sanglots longs,
Jamais elles ne s’arrêteront,
Dans l’au-delà elles disparaîtront
Auteur Françoise Le vaillant