Par cette nuit sans clair de lune,
Seuls quelques nimbus
S’avancent pour faire place à la nuit éclairée
Où aucun son n’est perceptible,
En dehors de ma respiration,
Moi qui contemple ce ciel.
Et ce sont quelques pépites blanches
Essayant de se distinguer,
Annonçant une journée ensoleillée,
Où le ciel vert émeraude ne veut pas s’endormir.
Douce rêverie par cette nuit sans sommeil,
Nuit silencieuse par-delà la voie céleste,
Où les ombres jouent un prélude à la dame brune,
Accompagnés par quelques symphonies
Quand le carillon sonne minuit.
En savourant ces moments imprégnant
L’empreinte de mes pas,
De mes yeux qui la déshabillent,
Semblant vouloir m’assoupir,
Je glisse mes vers sur cette terre,
En contemplant ce firmament,
Me laissant à ma guise
Le copinage des mots,
Pour que je les subtilise
À la douce nuit sans clair de lune,
Savourant la fraîcheur du soir
Sur ces gouttelettes vaporeuses,
Fermant ces pépites de lumière
Sur les notes de musique
D’une nuit, claire était la nuit.
Auteur Françoise le vaillant